Bericht vom 1. Mai: Meine dritte Woche in Addis hat
begonnen: es fühlt sich weder so an, als ob die Zeit rasen würde, noch als
ginge sie nicht vorbei. Also genau richtig J.
Anna und Yorck, die zwei
Volontäre, die bislang mit mir hier wohnten, sind jetzt beide zurück nach Deutschland
gefahren. Mein täglicher Rhythmus hier wird sich wohl daher ein wenig
verändern, aber ich habe natürlich auch schon andere Leute kennengelernt und
mir Programm gesucht, sodass ich zuversichtlich bin. Am Samstag geht es zum
Beispiel mit einer Wandergruppe raus aus Addis, das wird sicher schön.
Heute war ich beim Piazza, neben
dem Mercato (anscheinend größter Markt Afrikas) das pulsierende Zentrum von
Addis (jedenfalls für alle Einheimischen). Tatsächlich hatte ich den Eindruck,
in einer anderen Stadt zu sein. Das Viertel Bole, in dem ich lebe, ist schon
sehr „europäisch“ im Vergleich zum Piazza-Viertel. Besonders vor der großen St.
George-Cathedral bietet sich einem ein erschreckendes Bild: Bettler strecken
einem die Beinstümpfe und Prothesen entgegen und bitten um Geld. Männer im
Rollstuhl verkaufen selbstgedrehte Kerzen für die Kirche. Kinder laufen einem
hinterher, um Geld zu bekommen. Die Armut ist erdrückend. Selbst am Tag ist
Beth, die mit mir zusammen dort war, mit einem Mal umgedreht und meinte, dass
die Straße nicht sicher genug sei. Wir waren vielleicht nur anderthalb Stunden
dort, aber es war sehr anstrengend.
Da mag man es wieder nicht
spannend genug finden, in dem „europäischsten“ Teil von Addis zu leben. Aber
letztendlich freut man sich dann doch, wieder in etwas ruhigere Straßen
zurückzukehren. Und Teil von Addis ist Bole ja auch! Mein Gemüse und Obst
kaufen wir bei kleinen Händlern auf der Straße und um Geld „gebeten“ wird man
hier auch. Die Stadt pulsiert einfach wahnsinnig! Überall wird gebaut, ob
Straßen oder große Gebäude. In zwei Jahren hat sich das Gesicht von Addis
sicher total verändert. Als schön würde ich Addis nicht bezeichnen – aber die
Stadt hat etwas so lebendiges, besonderes, das man sich hier für die zwei
Monate schon gut begeistern kann!
Impressions du 1er mai: Ma troisième semaine à Addis a maintenant commencé : je n’ai ni
l’impression que le temps passe trop vite, ni que rien n’avance. Donc c’est
parfait J.
Anna et Yorck, les deux volontaires avec qui je vivais pour le moment, sont
tous les deux partis en Allemagne maintenant. Mon quotidien va du coup changer
un peu, mais heureusement je me suis déjà fait d’autres contacts et je me suis
cherchée du programme, donc je suis confiante. Samedi par exemple, je quitte
Addis pour une randonné ce qui va être certainement très sympa.
Aujourd’hui j’ai visité le Piazza, à côté du Mercato (apparemment le marché
le plus grand d’Afrique) le centre commercial de Addis (en tout cas pour les
locaux). J’avais l’impression d’être dans une autre ville. Le quartier Bole, où
je vis, est en effet très « européen » en comparaison du quartier
Piazza. En particulier devant la cathédrale St. George on a vu des images
choquantes : des mendiants nous montrent leurs jambes coupées et demandent
de l’argent. Des hommes dans des fauteuils roulants essaient de vendre des
bougies faites par eux-mêmes pour l’église. Des enfants suivent d’une manière
très résistante afin d’avoir de l’argent. La pauvreté est frappante. Même en
journée, Beth s’est tout à coup arrêtée afin de changer de route car elle
disait que le coin était trop dangereux. Nous n’y étions peut-être qu’une heure
et demie, mais la visite était fatigante.
Donc on peut penser que ce n’est pas assez intéressant de vivre à Bole, le
quartier très « européen ». Mais finalement, on est quand même
contente quand on retourne dans des rues un peu plus tranquilles. Et Bole fait
quand même partie d’Addis ! J’achète mes fruits et légumes chez des petits
marchands, comme le pain (comme d’habitude, le pain acheté dans la rue est bien
meilleure que celui acheté dans les boulangeries, comme à Cusco…) et il y a des
mendiants également. La ville est tout simplement super vivante ! Partout
se trouvent des constructions, des rues ou des bâtiments. Dans deux ans,
l’image d’Addis a certainement complètement changé. Je ne dirais pas que la
ville est belle – mais elle est tellement vivante, particulière qu’on peut s’y
plaire quand même pour deux mois !
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