Mittwoch, 2. Mai 2012

Die dritte Woche startet!


Bericht vom 1. Mai: Meine dritte Woche in Addis hat begonnen: es fühlt sich weder so an, als ob die Zeit rasen würde, noch als ginge sie nicht vorbei. Also genau richtig J.

Anna und Yorck, die zwei Volontäre, die bislang mit mir hier wohnten, sind jetzt beide zurück nach Deutschland gefahren. Mein täglicher Rhythmus hier wird sich wohl daher ein wenig verändern, aber ich habe natürlich auch schon andere Leute kennengelernt und mir Programm gesucht, sodass ich zuversichtlich bin. Am Samstag geht es zum Beispiel mit einer Wandergruppe raus aus Addis, das wird sicher schön.

Heute war ich beim Piazza, neben dem Mercato (anscheinend größter Markt Afrikas) das pulsierende Zentrum von Addis (jedenfalls für alle Einheimischen). Tatsächlich hatte ich den Eindruck, in einer anderen Stadt zu sein. Das Viertel Bole, in dem ich lebe, ist schon sehr „europäisch“ im Vergleich zum Piazza-Viertel. Besonders vor der großen St. George-Cathedral bietet sich einem ein erschreckendes Bild: Bettler strecken einem die Beinstümpfe und Prothesen entgegen und bitten um Geld. Männer im Rollstuhl verkaufen selbstgedrehte Kerzen für die Kirche. Kinder laufen einem hinterher, um Geld zu bekommen. Die Armut ist erdrückend. Selbst am Tag ist Beth, die mit mir zusammen dort war, mit einem Mal umgedreht und meinte, dass die Straße nicht sicher genug sei. Wir waren vielleicht nur anderthalb Stunden dort, aber es war sehr anstrengend.

Da mag man es wieder nicht spannend genug finden, in dem „europäischsten“ Teil von Addis zu leben. Aber letztendlich freut man sich dann doch, wieder in etwas ruhigere Straßen zurückzukehren. Und Teil von Addis ist Bole ja auch! Mein Gemüse und Obst kaufen wir bei kleinen Händlern auf der Straße und um Geld „gebeten“ wird man hier auch. Die Stadt pulsiert einfach wahnsinnig! Überall wird gebaut, ob Straßen oder große Gebäude. In zwei Jahren hat sich das Gesicht von Addis sicher total verändert. Als schön würde ich Addis nicht bezeichnen – aber die Stadt hat etwas so lebendiges, besonderes, das man sich hier für die zwei Monate schon gut begeistern kann!


Impressions du 1er mai: Ma troisième semaine à Addis a maintenant commencé : je n’ai ni l’impression que le temps passe trop vite, ni que rien n’avance. Donc c’est parfait J.

Anna et Yorck, les deux volontaires avec qui je vivais pour le moment, sont tous les deux partis en Allemagne maintenant. Mon quotidien va du coup changer un peu, mais heureusement je me suis déjà fait d’autres contacts et je me suis cherchée du programme, donc je suis confiante. Samedi par exemple, je quitte Addis pour une randonné ce qui va être certainement très sympa.

Aujourd’hui j’ai visité le Piazza, à côté du Mercato (apparemment le marché le plus grand d’Afrique) le centre commercial de Addis (en tout cas pour les locaux). J’avais l’impression d’être dans une autre ville. Le quartier Bole, où je vis, est en effet très « européen » en comparaison du quartier Piazza. En particulier devant la cathédrale St. George on a vu des images choquantes : des mendiants nous montrent leurs jambes coupées et demandent de l’argent. Des hommes dans des fauteuils roulants essaient de vendre des bougies faites par eux-mêmes pour l’église. Des enfants suivent d’une manière très résistante afin d’avoir de l’argent. La pauvreté est frappante. Même en journée, Beth s’est tout à coup arrêtée afin de changer de route car elle disait que le coin était trop dangereux. Nous n’y étions peut-être qu’une heure et demie, mais la visite était fatigante.

Donc on peut penser que ce n’est pas assez intéressant de vivre à Bole, le quartier très « européen ». Mais finalement, on est quand même contente quand on retourne dans des rues un peu plus tranquilles. Et Bole fait quand même partie d’Addis ! J’achète mes fruits et légumes chez des petits marchands, comme le pain (comme d’habitude, le pain acheté dans la rue est bien meilleure que celui acheté dans les boulangeries, comme à Cusco…) et il y a des mendiants également. La ville est tout simplement super vivante ! Partout se trouvent des constructions, des rues ou des bâtiments. Dans deux ans, l’image d’Addis a certainement complètement changé. Je ne dirais pas que la ville est belle – mais elle est tellement vivante, particulière qu’on peut s’y plaire quand même pour deux mois !

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