Donnerstag, 19. April 2012


Selamno!

Obwohl ich erst zwei Tage in Addis verbracht habe, habe ich schon wahnsinnig viel erlebt, ich wurde sofort in das äthiopische Leben und das der Project-E Volos eingeführt: Frühstück mit frischem Erdbeer- bzw. Avocado-Mango-Saft, dann mit den „Taxis“ (Minibussen) nach Selam.

à Selam ist die neue äthiopische Partner-NGO vom Project-E. Bisher wurde mit der „New Life Community Organization“ zusammengearbeitet, daher auch der Name des Colleges (New Life Community College, NLCC). Um aber bekannter zu werden und näher an das Stadtzentrum heranzukommen, zieht das College zum 1. August 2012 nach Selam um. Selam ist eine schon sehr lang in Addis etablierte NGO, mit 5000 Studenten und 1000 Mitarbeitern.
Diese NGO kann theoretisch Kinder vom Babyalter bis zum Ausbildungsende begleiten: es gibt ein Waisenhaus, einen Kindergarten, Schule, High School und ein „Technical and Vocational Training“ College (Ausbildung zu hauptsächlich mechanischen und handwerklichen Berufen). Gegründet wurde diese NGO von Schweizern und auch hauptsächlich von ihnen getragen. Die dort hergestellten Produkte werden verkauft (Ziegeln, Fenstergitter, Gemüse, Blumen, Dekoration, Flechtwerk,…), auch haben sie ein Restaurant (sehr leckeres, frisches Essen, heute schon getestet).

Diesen riesen Campus habe ich also am Dienstag besichtigt, den General Manager dort getroffen und derjenige, der sich um die Employment Strategy von Selam kündet. So habe ich schon interessante Informationen erhalten. Dort haben wir in der Kantine das äthiopische Hauptgericht gegessen: Injera, ein Brotfladen aus Sauerteig, die als Messer, Gabel und Teller verwendet werden. Dazu gibt es Saucen, Fleisch und Linsen.

Wieder zurück in Addis war ich noch mit Anna und Yorck „shoppen“, da die beiden natürlich jetzt die letzten beiden Wochen hier ausnutzen. So habe ich gleich noch mehr von Addis gesehen. Abends haben wir mit Amanuel (dem Country Representative), seiner Freundin und weiteren Freunden gekocht, sodass wir einen netten Abend verbracht haben.

Am Mittwoch bin ich früh morgens mit Yorck zur Ethiopian Civil Servant University gefahren, eine der drei staatlichen Universitäten in Addis. Dort haben wir Studenten zu deren Internet-Druck-und Kopier-Bedürfnissen befragt. Denn dort wird das Business Center von Project-E aufgemacht, um Einkommen vor Ort zu erzielen. Auch dort habe ich gleich den Development Learning Center-Manager kennengelernt, ein sehr netter und hilfsbereiter Mann. Die Menschen scheinen hier sowieso sehr hilfsbereit und offen zu sein! Anschließend hatten Yorck und ich ein bisschen Zeit, sodass wir die Gegend erkunden konnten. Diese fast ländliche Gegend spiegelt das wider, was mir schon häufig von Addis erzählt wurde: Arm und Reich sind vermischt – neben Wellblechhütten befindet sich mit einem Mal eine riesen Villa! Und anscheinend leben diese so unterschiedlichen Menschen als normale Nachbarn zusammen. So entstünden weniger Vorurteile und Konflikte zwischen den sozialen Schichten.

Nach dem Mittagessen bin ich dann das erste Mal alleine mit dem Bus gefahren – eigentlich gar kein Problem, das System ähnelt dem peruanischen (nur ist es besser organisiert…). Man muss nur unbedingt wissen, wo man raus möchte, um zu überprüfen, dass der Bus auch in die richtige Richtung fährt (Bushaltestellen oder ausgeschilderte Buslinien gibt es bei diesen Minibussen natürlich nicht).
Mit Anna bin ich dann in eine NGO gefahren, um mit der Managerin über die Effizienz unseres Project-E zu sprechen. Wie kann man es zum Beispiel erreichen, dass sich mehr Mädchen bewerben? Wie können wir unser Projekt bekannter machen? Dieses Gespräch war aus vieler Hinsicht sehr interessant: ich habe einen Einblick in das Ausbildungssystem in Äthiopien bekommen, über die Mentalität der Leute und natürlich auch mehr Informationen über Project-E erhalten. Wirklich sehr interessant und motivierend!

Wie gesagt, so habe ich gleich zwei beeindruckende und spannende Tage in Addis erlebt! Und morgen geht es weiter, wir fahren zum NLCC College raus. Dort werde ich mit dem Lehrer Solomon reden, mit dem ich wohl hauptsächlich zusammenarbeiten werde, was die Employment Strategy betrifft.

Selamno!

Même si je ne suis que deux jours à Addis, j’ai déjà découvert énormément de choses, j’ai été introduit dès mon premier jour à la vie éthiopienne et celle des volontaires du Project-E : Petit-déjeuner avec un jus frais de fraise ou de mangue-avocat, ensuite un tour de « taxi » (mini-busses) pour aller à Selam.

à Selam : Selam est la nouvelle ONG partenaire en Ethiopie du Project-E. Jusqu’à maintenant, nous avons coopéré avec la « New Life Community Organization », d’où vient le nom du collège (New Life Community College, NLCC). Afin de devenir plus connu et de se rapprocher au centre-ville,  le collège va par contre déménager le campus à Selam jusqu’au 1er aout 2012. Selam est une ONG très établie à Addis qui existe depuis longtemps, il y a 5000 étudiants et 1000 employés.
Cette ONG peut théoriquement accompagner des enfants du plus jeune âge jusqu’à la fin de leur formation : il y a un orphelinat, un jardin d’enfant, une école, une high school et un « technical and vocational training » collège (formation pour des métiers techniques et mécaniques).  Cette ONG a été créée par des Suisses et est principalement financée par eux. Les produits qui y sont produits sont vendus (comme par exemple des grilles pour les fenêtres, les toiles, légumes, fleurs, décoration, paniers,…), ils ont même un restaurant (des très bons menus tout frais, déjà testé aujourd’hui). 

J’ai donc visité une partie de cet énorme campus mardi, rencontré le manager général et celui qui s’y occupe de la Employment Strategy. Par conséquent, j’ai obtenu des informations intéressantes. On a mangé dans la cantine de Selam la nourriture classique en Ethiopie : Injera, une sorte de Galette fermentée qui est utilisée en tant que fourchette, couteau et assiette. On mange avec cela des sauces, de la viande et des lentilles.

De retour à Addis, j’ai fait des courses avec Anna et Yorck qui essaient de profiter un maximum de leur deux dernières semaines à Addis. J’ai pu donc découvrir encore plus de cette ville. Le soir on a mangé avec Amanuel (le country representative), sa copine et d’autres amis et on a donc passé une soirée sympa ensemble.

                Mercredi, je suis allée avec Yorck à la Ethiopian Civil Servant University, une des trois universités publiques de Addis. On y a fait des questionnaires avec les étudiants afin de connaître leur usage d’internet, de l’imprimante, de la photocopieuse. Car là-bas va être crée le Business Center du Project-E, afin de gagner de l’argent sur place. Là-bas j’ai également rencontré le manager du Development Learning Center, un Monsieur très sympathique qui m’a beaucoup aidé. De toute manière les gens semblent être très ouverts qui veulent bien aider. Ensuite, Yorck et moi avaient un peu de temps, donc on a pu se promener dans la région qui semble être très typique pour Addis : les pauvres et les riches sont très mélangés, à côté de cabanes se trouve tout à coup une grande villa. Et apparemment, ces gens vivent ensemble comme des voisins normaux. Du coup, des préjugés et disputes sociales seraient bien plus rares entre les différentes couches sociales. 

Après le repas du midi, j’ai pris la première fois le bus toute seule – par principe pas un problème, le système est proche de celui du Pérou. Il faut juste absolument savoir où on veut sortir afin d’être sûr que le bus prend la bonne direction (des arrêts de bus ou des lignes de bus n’existent évidemment pas pour les mini-busses).

Avec Anna, j’ai ensuite été chez une ONG pour discuter avec le manager sur l’efficience du Project-E. Comment on peut par exemple attirer plus de filles au collège ? Cet interview était très intéressant pour plusieurs raisons : j’ai obtenu une introduction au système éducatif d’Ethiopie, sur la mentalité des gens ici et évidemment plus d’informations sur le Project-E. Vraiment très intéressant et motivant !

Comme déjà dit, j’ai eu par conséquent deux journées intéressantes bien chargées à Addis ! Et demain, ca va continuer comme cela, on va quitter la ville pour aller au NLCC. Là-bas, je vais rencontrer le professeur Solomon, avec qui je devrais travailler principalement en ce qui concerne la Employment Strategy.

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