Bericht vom 24. April
Jetzt bin ich gerade mal eine
Woche in Äthiopien, und ich habe schon so viel erleben dürfen! Gerade dieses
Wochenende war ein wunderbarer spontaner Zufall. Die Mutter meines „Chefs“
Amanuel ist am Sonntag Richtung Süden zum Ziway-See gefahren und hat mir am
Samstagabend vorgeschlagen, mitzukommen. Da konnte ich natürlich nicht nein
sagen! So habe ich am Sonntagvormittag drei Stunden lang aus dem Auto heraus
das ländliche Äthiopien entdecken dürfen: wir fuhren an Kamelherden vorbei,
Ochsen, Steppen, Bergen, Seen, tollen Obst-, Gemüse- und Blumenständen.
Natürlich habe ich auch die typischen runden Lehmhäuser gesehen. Und es wurde
wärmer und wärmer…Amanuels Mutter hat in Ziway ein Ausbildungsrestaurant
gegründet, wo wir mittags mit äthiopischer Küche empfangen wurden. Nach meiner
ersten äthiopischen Kaffeezeremonie (wenn Kaffee, dann der aus Äthiopien!) im
Restaurant wurden wir wärmstens bei der Familie von Pastor Jonas begrüßt. Er
gehört zu der 14-köpfigen Nachbarsfamilie, mit der wir die ganze Zeit hier verbracht
haben. Also die nächste Kaffeezeremonie und dann Ausruhen bis zum Abendessen:
Doro Wot (Huhn und Ei in einer scharfen Berbeere-Sauce).
Insgesamt spiegelt das den
Rhythmus meiner gesamten Zeit in Ziway wider: für Jonas Familie waren Ferien,
weil viele Geschwister aus Addis oder woanders nach Hause gekommen sind. Daher
wird gegessen, aufgrund der Körperformen benötigt man dann nach dem Kaffee
Ruhe, sodass die heiße Mittagszeit (bis 17h) ruhend zu Hause verbracht wird.
Wer mich kennt, weiß, dass das in einer fremden Stadt, in einem neuen Land
überhaupt nicht mein Ding ist…aber gut, man passt sich an J.
Gestern sind wir auf den
Ziway-See rausgefahren (nach 45 Minuten Preisverhandlung…), ich habe Nilpferde
und Pelikane gesehen und die Sonne und den Blick genossen, ein Traum! Mehr als
Essen und Trinken ist an dem Tag nicht passiert. Ich würde jetzt behaupten,
dass ich die klassischen äthiopischen Gerichte jetzt schon recht gut kenne! Um
ein wenig Abwechslung zu haben, habe ich mit Tadese (19) noch Schiffe versenken
gespielt…und ein Kloster haben wir auch noch besucht.
Die Gastfreundschaft hier war
unglaublich, gestern haben wir an einem großen Familienfest teilgenommen, das
hat Spaß gemacht. Alle sind so liebenswürdig! Jetzt geht es im Public Transport
zurück nach Addis Ababa. Seit ungefähr einer halben Stunde gurken wir noch
durch die Stadt, um die staatliche Genehmigung und den Bus voll zu bekommen.
Natürlich bin ich aber auch zum
Arbeiten hier. Das geht auch voran, ich weiß jetzt ungefähr, was ich die nächsten
zwei Monate zu tun habe: wir müssen viele Firmen kontaktieren, um deren
Bereitschaft zu erforschen, Mädchen von uns einzustellen. Um Werbung für uns zu
machen, werden wir wohl Ende Mai einen großen Empfang organisieren (erste
Priorität). Parallel dazu wird ein CV- und Bewerbungsschreiben-Workshop
organisiert. Ich weiß nicht, ob das nach viel Arbeit in europäischen Ohren
klingt. Ich weiß aber, dass das größte Problem sein wird, zuverlässige Aussagen
bezüglich der Jobs und zuverlässige Zusagen für den Empfang zu bekommen. Aber
Spaß machen wird das sicher auch!
So viel erst einmal aus
Äthiopien. Ich genieße alles sehr, obwohl es durchaus nicht so ist, dass alles
einfach ist. Zu Hause fehlt mir doch manchmal sehr! Aber das ist ja auch schön
und normal, oder J ?
Rapport du 24 avril
Maintenant je suis tout juste une semaine en Ethiopie, et j’ai déjà pu voir
tellement de choses ! Surtout ce week-end était un super hasard très
spontané. La mère de mon « chef » Amanuel est partie ce dimanche vers
le sud (au lac Ziway) et m’a demandé samedi soir si je voulais partir avec elle
– évidemment, je ne pouvais pas dire non. De cette manière j’ai pu découvrir
dimanche pendant la matinée la campagne éthiopienne pendant trois heures de
voiture, magnifique ! On est passé à côté de caravanes de chameau, des
bœufs, du désert, des lacs, des montagnes, des superbes ventes de fruits,
légumes et fleurs. J’ai également vu les maisons rondes en argile, typiques
pour l’Ethiopie. Et il faisait toujours plus chaud… La maman d’Amanuel a ouvert
un restaurant de formation à Ziway où on était accueillis avec un repas
typiquement éthiopien à midi. Après ma première vraie cérémonie de café (si je
bois du café, il doit être éthiopien, très bon !) au restaurant nous
étions accueillis chaleureusement par la famille du pasteur Jonas. Il fait
parti d’une famille de 14 enfants, voisins de la maman d’Amanuel, avec laquelle
on a passé tout notre temps. Alors la prochaine cérémonie de café et du repos
jusqu’au repas du soir : Doro wot (poulet et œufs dans une sauce piquante
de Berbeere, avec Injera évidemment).
Cela reflète le rythme de ces quelques jours à Ziway : pour la famille
de Jonas c’étaient des vacances, car beaucoup de frères et sœurs sont revenus
d’Addis ou d’autre part. Du coup, on a mangé, on s’est reposé après le café,
pour passer le temps le plus chaud (jusqu’à 17h) à la maison. Celui qui me
connait sait que ce n’est pas du tout mon truc dans une ville que je ne connais
pas, un pays tout nouveau, mais bon, on s’adapte J !
Hier, on a fait un tour sur le lac de Ziway (après avoir négocié le prix
pendant 45 minutes…), j’ai vu des hippopotames et des pélicans et profité du
soleil et de la vue, un rêve ! On n’a pas fait plus que manger et boire
après. Je peux quand même dire que je connais pas mal les repas typiquement
éthiopiens maintenant ! Afin d’avoir un peu de divertissement, j’ai joué
au Schiffe versenken avec Tadese (19) et on a visité un monastère.
L’accueil chaleureux ici est impressionnant, hier nous (donc la mère
d’Amanuel et moi) avons participé à un grand repas de famille, c’était sympa.
Tout le monde est tellement aimable ! Maintenant on part dans le transport
public à Addis. Depuis au moins 45 minutes nous nous promenons dans la ville
pour remplir le bus et obtenir la permission gouvernementale de partir.
Evidemment, je suis aussi venue à Addis pour travailler. Ca avance
également, je sais quand même maintenant ce que je dois faire pendant les deux
mois qui viennent : il faut contacter beaucoup d’entreprises afin de
savoir si elles sont prêtes à employer nos filles et sous quelles conditions.
Afin de faire de la publicité pour notre collège, on va les inviter en même
temps à une grande réception que je dois organiser (première priorité). En
parallèle, on organise un workshop de CV et de lettre de motivation pour les
filles. Je ne sais pas si vous avez l’impression que c’est beaucoup de travail
d’un point de vue éthiopien. Mais je sais que, du point de vue éthiopien, le
plus grand problème va être d’obtenir des paroles sûres en ce qui concerne les
postes de travail et la participation à la réception. Mais certainement, ça va
être un challenge sympa !
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